mercredi 21 décembre 2011

Les raisons de la visite de la directrice du FMI Christine Lagarde au Niger et au Nigéria :


Crée a la conférence de Bretton Woods en juillet 1944 aux États-Unis le FMI(fond monétaire international)et la BM (banque mondiale)sont des institutions du systèmes des Nations-Unies qui dominent et asservissent l’économie africaine depuis des siècles .Institutions impérialistes elles ont toujours élaborées des politiques économique en Afrique, politiques économiques qui se sont tous vouées à l’échec. Malgré l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale(IADM),l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés(PPTE),la stratégie pour la réduction de la pauvreté(DSRP),les objectifs du millénaire pour le développement(OMD),et le programme d’évaluation de la stabilité financière(PESF),l’Afrique reste toujours un continent économiquement pauvre avec un sous-sol très riche car cela vient de la volonté de ces institutions impérialistes de maintenir l’Afrique dans la pauvreté.
C’est sans surprise que nous avons appris la visite en Afrique de Christine Lagarde nouvelle directrice du FMI après le coup de la maison blanche et de l’Élysée contre DSK. Cette visite est liée aux des grandes difficultés financières auxquelles font fasses actuellement les puissances impérialistes. La directrice du FMI Christine Lagarde a choisi pour cette visite le Nigeria et le Niger, et beaucoup se demanderont forcement pourquoi le choix de ces deux pays parmi les 53 que comptes le continent africain. Il faut d’abord souligner que ces deux pays sont membres du fond monétaire international et sont des pays voisins et tous deux producteurs de pétrole et que leurs chefs d’États ont été élus récemment.
Officiellement Lagarde inscrit sa visite dans le cadre d’un partenariat sans objectifs économiques, mais cela n’est pas vrai car le FMI ne se déplace jamais pour rien .Avant cette visite la directrice du FMI disait que l’ économie mondiale se trouve à un tournant très dangereux ,elle a mis en garde sur les répercussions de la crise européenne sur les pays pauvres, elles disait tantôt aussi que les dirigeants européens ont pris des décisions fortes lors de leurs derniers sommets mais tout dépendra de leur mise en place a mis en garde Christine Lagarde .Cette dernière a beaucoup insisté aussi sur la crise de la dette européenne qui représentait un risque pour toutes les économies du monde, elle disait aussi que les pays pauvres dépendant fortement d’investissement et d’échanges commerciaux européens devaient se préparer à faire face  à d’éventuelles difficultés. À comprendre en terme claire toutes ces interventions de la directrice du FMI c’est que l’ économie européenne est en chute libre depuis le 20em étage et que l’Europe ne sera pas seul à faire à ces difficultés car l’Afrique dépend fortement de l’Europe, du coup Christine Lagarde est là pour appeler les africains à sauver l’Europe ,et sauver l’Europe rien à intervenir financièrement ,soit payer les dettes ou aider l’Europe sous les coulisses comme beaucoup de chefs d’États africains ont déjà eu à le faire, ou même à dévaluer le CFA car il faut sauver l’Europe par tous les moyens.
Le Niger apparait aujourd’hui comme une cible potentielle pour les impérialistes car producteur de pétrole et d’uranium deux ressources qui valent gros sur le marché, c’est pourquoi la directrice du FMI a demandé aux autorités nouvellement élus de dépenser prudemment les revenues tirer de l’exploitation du pétrole et de l’uranium, on comprend également pourquoi les autorités ont décidés de vendre cher les hydrocarbures aux populations car il faut faire des économies pour faire soit face à la crise financière ou soit aider l’Europe. On sent cas même qu’il y a une pression sur le Niger avec les multiples visites du président nigériens en Europe mais aussi avec cette visite de la directrice du FMI qui a même participer a un conseil de ministres avant de s’adresser aux parlementaires nigériens, du jamais vu. On comprend également pourquoi le FMI a demander au Niger de revoir son budget ,budget qui a été revu en touchant beaucoup de secteurs sociaux. Le FMI veut une grosse part dans le remboursement de la dette pour sauver l’Europe en difficulté.
Il est claire que la directrice du FMI est là pour les intérêts de l’Europe et elle veut que les africains se sacrifient pour sauver l’Europe, cette même Europe qui a coloniser et piller l’Afrique depuis toujours. Ce qui est sur l’avenir nous édifiera d’avantage sur les politiques politiciennes de ces institutions avec nos chefs d’États.

dimanche 18 décembre 2011

La République en Afrique,53 ans après quel bilan ?



V
enant du mot latin « RES Publica » qui signifie chose publique, la République est un ensemble de valeurs liées à la vie d’une nation. La proclamation de la République dans les pays africains est un héritage coloniale qu’aujourd’hui beaucoup de pays célèbrent en reconnaissance à la patrie mère malgré les années de colonisation, de pillages, et de crimes contre les africains… L’année 1958 marque la naissance de la République pour la plus part des pays colonisés par la France. C’est pourquoi les premiers discours de nos dirigeants lors des premières Républiques commençaient toujours par la manifestation d’un attachement profond à la France et à la communauté franco-africaine. Ces discours finissaient toujours par ‘’vive la communauté franco-africaine’’. Nous avons en mémoire le discours du président du Niger Diori Hamani qui disait : «Ce choix repose essentiellement sur la confiance que nous avons dans le devenir de l’homme et sur notre foi inébranlable en la France et en son chef prestigieux le général De Gaulle » on voit à quel point nos prédécesseurs ont vite oublié le mal que la France a fait pour nos pays en allant jusqu’à faire l’éloge des sanguinaires, des colons comme De Gaulle. Le drapeau français continu encore de flotter dans nos pays et la France continue encore par nous choisir nos dirigeants qui continuent à leur tour de célébrer l’avènement de la République en signe de reconnaissance à la France. Cette même France qui pille nos richesses naturelles, qui sème la division entre nous.
Ca fait aujourd’hui 53 ans qu’on nous parle de la République et de ses valeurs, mais quelles sont ses valeurs et quel bilan pour ces 53 ans années de vie sous la République ? Car le bilan des indépendances a déjà été chaotique. On ne peut parler des valeurs de la République sans parler de l’égalité, de la justice, de la liberté, de la tolérance… Mais concrètement s’il faut faire un bilan après 53 ans de vie sous la République toutes ces valeurs ne sont pas acquises pour les africains et elles restent toujours un idéal à atteindre avec du chemin à parcourir si nous devons toujours traiter avec les métropoles. Si l’on prend l’égalité, on ne peut pas parler d’égalité entre en Afrique alors même que les fossés entre riches et pauvres se creusent d’avantage chaque jours. La liberté également n’est pas garantie pour les africains car combien sont les journalistes et les citoyens qui ont été arrêtés ou assassinés pars qu’ils ont eu le courage de dire la vérité ou de dire ce qu’ils pensent. La justice a toujours été celle qui juge les pauvres et les plus faibles. Les vrais criminels et voleurs circulent librement pendant que des innocents croupissent en prison. Un pays où il y a pas de justice reste est un pays à l’état de nature. Sous la République on parle également de tolérance zéro. Aucune union entre les peuples, les sudistes et les nordistes s’entretuent, musulmans et chrétiens s’entretuent, la gauche et la droite se divisent pour des intérêts économique ou politique. L’on se déchire comme des animaux sous le regard des métropoles qui se réjouissent et profitent de nos divisions et malheurs pour piller nos richesses. Voilà le triste bilan que l’on peut dresser de ces 53 années de République en Afrique. Mais pour dresser un bilan les autorités à la merci des métropoles impérialistes comme la France nous parlent de sécurité, d’union nationale, et de développement qui sont des acquis. Alors même que cela est loin de la réalité, car comme nous l’avons dit précédemment les nations africaines restent divisées du moment où elles ont de la peine à aller vers les États unis d’Afrique, avec une vraie intégration africaine. Parlant du développement jamais nos pays n’ont été pauvres et en retard que ces dernières années. Et s’agissant de la sécurité, sur le plan alimentaire l’on reste toujours menacé, menacé également sur notre propre sécurité car il y a une montée de la criminalité, des mouvements de rebellions financés par les puissances impérialistes. Retenons que le dénominateur commun qui nous unis c’est l’Afrique et nous ne devons plus faire allégeance aux métropoles comme ça été le cas avec l’année dernière avec un défilé en France ou certains de nos dirigeants ont fait le déplacement en signe de reconnaissance à la France. Une reconnaissance pour avoir assassiné Thomas Sankara, Patrice Lumumba, ou pour avoir envoyé des missions coloniser, occuper, et piller nos terres, ou pour avoir tué ou déporter nos héros comme Béhanzin, El Hadji Omar, Samory Touré, Chaka…. Nous ne devons jamais oublier l’histoire coloniale de l’Afrique car sous l’esclavage, la traite des noirs, l’impérialisme et le néocolonialisme nous avons perdu beaucoup de nos frères. L’Afrique a beaucoup perdu et il faudrait qu’un jour que les responsabilités soient situées et que justice soit faite.

mercredi 14 décembre 2011

Les députés représentent mal leurs populations


C
ommerçants, transporteurs, cultivateurs, anciens ministres, anciens présidents de la République, anciens premiers ministres, voilà les hommes qui composent les parlements africains avec comme seul objectif la défense de leurs intérêts égoïstes au détriment de ceux du peuple.
En principe pour rappel à ces élus le rôle des députés est de représenter leurs circonscriptions mais aussi toute la nation. Ils doivent prendre position en fonction des besoins de leurs citoyens. Ils doivent être en contact avec les réalités du terrain pour cerner les difficultés rencontrées par les populations. Les députés doivent participer au développement de leurs circonscriptions et de la nation toute entière. Ils votent les lois et contrôlent l’action gouvernementale qu’ils doivent surveiller de près et sanctionner par des motions de censures lorsqu’elle piétine les intérêts du peuple.
En effet dans la pratique le rôle des députés est très loin de la réalité. Au parlement nous avons des élus qui représentent les parties politiques et non la nation. C’est toujours les intérêts du parti qui sont mis en avant au détriment de ceux du peuple. C’est ce qui justifie certaines prises de positions de nos députés qui ne défendent en rien nos intérêts. Ceux de la majorité soutiennent toujours l’actions gouvernementale même quand elle est mauvaise du moment où ils sont issu de la même majorité au pourvoir. Et quand à l’opposition elle critique toujours l’action gouvernementale même quand elle est bonne n’ont pas dans l’intérêt du peuple mais plutôt pour nuire à l’adversaire politique. Si non comment comprendre par exemple que la vie coute de plus en plus cher pour les populations et que les députés ne mettent aucune pression au gouvernement pour alléger le cout de la vie aux populations. Comment comprendre aussi que le gouvernement fixe certains prix comme ceux des hydrocarbures et des produits de première nécessité, que les populations trouvent cher et que les élus ne puissent rien faire pour mettre fin à cela. Comment comprendre aussi que les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité des personnes et des biens soient menacés et que les élus ne puissent rien faire. En fin comment comprendre qu’on parle d’insécurité alimentaire dans des régions qui ont des représentants très riches et influents au parlement…
Les élus du peuple doivent comprendre qu’ils exercent un mandat impératif et qu’ils jouissent d’une immunité. Mais aussi qu’ils sont élus pour un mandat dont personnes ne peut mettre fin sauf en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ou lorsqu’ils commettent des infractions et la aussi seul le parlement est habilité a levé l’immunité des députés. Donc par conséquent ils doivent travailler en toute objectivité au service du peuple sans craindre une quelconque représailles venant des partis politiques au sein desquels ils ont été élus. Si les élus du peuple remplissaient véritablement leurs taches certains abus et certaines politiques politiciennes du gouvernement ne seront pas d’actualité aujourd’hui. Mais triste est de constater qu’ils regardent tous dans la même direction et que le peuple est pris pour une machine électorale qu’on ne démarre que lorsque qu’on est en campagne.

mercredi 7 décembre 2011

Une reponse pour Alain Foka :



Une réponse pour Alain Foka :


« Des femmes et des enfants squelettiques rongés par la famine et dévorés par une nuée de mouches .Ce sont les traditionnelles images qui rythment avec l’actualité du Niger », c’est avec de tels propos choquant pour tous digne fils du pays que Alain Foka a lancé le débat sur l’insécurité alimentaire au Niger avec comme thème : L’insécurité alimentaire, une malédiction pour le Niger ? Nous avons jugé utile de donner une réponse à notre frère Alain Foka mais aussi à tous ce qui pense comme lui. Pour ce faire nous partirons de l’histoire des crises alimentaires au Niger, les causes de ces crises, les conséquences liées à ces crises, la responsabilité des populations, des autorités du Niger, de la communauté internationale, et des médias.
1.     L’histoire des crises alimentaires au Niger :
Depuis une décennie le Niger fait face à une insécurité alimentaire chronique comme point de départ les années 1973-1974 avec un déficit alimentaire de plus 400 000 tonnes qui marquera le début de la plus grande crise alimentaire au Niger depuis les indépendances. Ensuite 1984-1985 survient la deuxième grande alimentaire qui sera suivi une troisième moins importante dans les années 1996-1997.L’année 2001 sera marqué aussi par une grande crise qui va affecter plus 3 250 000 habitants. Ensuite les années 2004-2005 seront également marqué par une grande crise qui d’après certains spécialistes rejoint celle de 1984 en terme de conséquences. Les années 2007 et 2010 seront aussi marquées par de grave crise avec pour celle de 2010 sept million de nigériens touchés soit 48% de la population. Aujourd’hui encore en 2011 il y a cette menace qui plane car toutes les conditions naturelles et politiques sont réunies pour déclencher une crise alimentaire qui risque d’être plus grave que les autres si des mesures d’urgences ne sont prises.IL faut souligner que toutes ces se sont succédés avec sept présidents qui se sont succédés aussi, pour certains élus par le peuple pour d’aucuns par un coup d’État.
2.     Les causes de l’insécurité alimentaire au Niger :
À ce niveau il faut dégager plusieurs causes liées à l’insécurité alimentaires parmi lesquelles on peut citer les causes conjoncturelles et les causes structurelles.
a)      Les causes conjoncturelles :
Elles sont encore appelées les causes naturelles de l’insécurité alimentaire. Ceux sont les catastrophes hydrométéorologique à savoir les sécheresses, les inondations…, c’est aussi les actions des ennemies de cultures à savoir les criquets, chenilles…, c’est aussi les crises démographiques à savoir les épidémies, les épizooties, les exodes massifs… ; c’est aussi en fin les conflits armés et incendies.
b)     Les causes structurelles :
Elles sont liées à l’extrêmes vulnérabilité des populations, a un taux de natalité élevé alors même que la population croit à un rythme phénoménale c’est qu’on appelle la forte pression démographique .Elles sont aussi liées à l’inadaptation des politiques alimentaire au Niger ce qui rend peu performant la production et les systèmes de production .Il y a aussi la faiblesse du niveau de stock alimentaire fait par les autorités.
c)      Les causes liées aux autorités du Niger :
Il faut souligner plusieurs chefs d’États se sont succédés au Niger mais chaque régime a connu des années de crise alimentaire cela donne peut être raison à Alain Foka qui pense que l’insécurité alimentaire est une fatalité pour le Niger car ça toujours été un problème sans solution. Cela est peut être sans dû aux mauvaises politiques de prévention et de lutte contre cette insécurité alimentaire qui rend vulnérable nos populations. Il faut cependant relevé quelques comportement de certaines autorités qui s’adonnent à des pratiques de détournements des aides destinées aux populations pour le compte de leurs proches, il y a aussi le détournement de fonds de l’État destinés à des secteurs sociaux comme l’agriculture, il y a aussi les mauvaises politiques de l’État qui investit peu dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’élevage pour amener les nigériens a l’autosuffisances alimentaire. Il faut aussi ajouter à cela la pratique d’une agriculture archaïque avec des moyens rudimentaires et la non utilisation de semence de choix. On se rappelle en 2010 plus de 150 milliards de nos francs avaient été collecté pour lutter contre la crise alimentaire qui avait touché un peu plus de 7 millions de nigériens, si vous divisés les 150 milliard par 7 million chaque nigérien affecté par la crise s’en sortira avec plus de 20 millions, cela n’a pas été le cas parmi les autorités il y avait plus affamé que le peuple, conséquences malgré les aides les populations ont faim. En fin il y aussi la libération du marché par l’État qui depuis qu’il intervient plus pour réguler le marché il y a une hausse des prix des denrées ce qui  complique les choses au ménages pauvres qui trouvent la vie de plus en plus cher s’ils doivent ajouter à cela les mauvaises saisons.
d)     Les causes liées à la communauté internationales :
À cet niveau il faut dire que aujourd’hui l’insécurité alimentaire, les famines, les malnutritions constituent une arme de guerre pour certaines puissances impérialistes qui trouvent en cela un moyen d’asservir beaucoup d’États africains. Ces puissances impérialistes comme la France, les USA…crée des crises alimentaires d’abord créant une hausse des prix des denrées sur le plan mondiale, mais aussi en interdisant à nos autorités d’intervenir sur les prix et les marchés par le billet de leur politique d’ajustement structurelle qui depuis plus de 30 ans n’a fait rendre l’Afrique dépendante sur le plan alimentaire .Pars qu’on a des dettes à payer le FMI et la Banque mondiale nous imposes des budgets dans lesquelles l’investissement dans les secteurs sociaux comme l’agriculture ,l’élevage ,l’hydraulique, l’éducation ,est très faible. On a encore en mémoire la crise alimentaire de 2005, qui avant de s’aggraver les autorités nigériennes et certains organismes non gouvernementaux avaient demandés 4 millions de dollars pour prévenir la crise mais la communauté internationale avait mis du temps avant de répondre jusqu’à ce que la situation s’aggrave et il fallait plus 57 milliard pour répondre en urgence à la crise. On voit aisément que quand il s’agit de venir pomper nos richesses ou de faire la guerre chez nous la communauté internationale qui se résume à la France, les USA, la Grande Bretagne,…est la première à intervenir mais quand il s’agit de venir en aide aux populations en sécurité alimentaire elle traine le pas.
e)      Les causes liées aux médias :
IL y a certains médis impérialistes comme ARTE, Frace24, CNN, RFI,…qui profitent de ces situations d’insécurité alimentaire pour rendre et ses populations plus vulnérable. Ces médias vont jusqu’à mentir en aggravant les images, en déformant les réalités du terrain et cela choc des milliers de nigériens mais aussi des africains solidaire aux populations nigériennes .Ces médias donne de l’ampleur à ces crises pour non seulement mobiliser des fonds pour certains bailleurs qui en tirent profit pour endetter le Niger mais aussi pour rendre le peuple nigérien vulnérable comme des mendiants .Cela est prouvé par ce débat organiser par Alain Foka un frère africain journaliste au service de la radio impérialiste RFI qui parle ainsi du Niger : « Des femmes et des enfants squelettiques rongés par la famine et dévorés par une nuée de mouches .Ce sont les traditionnelles images qui rythment avec l’actualité du Niger ».Cela est d’autant choquant pour lorsqu’on voit nos richesses naturelles (l’or ,l’uranium ,le pétrole, le charbon…)piller par certains individus au pouvoir et la communauté internationale en laissant nos populations à leur triste sort. Pour répondre à la question l’insécurité alimentaire une fatalité pour le Niger nous dirions non ce n’est pas une fatalité mais une imposition, une chose voulu de l’interne par les mauvaises politiques de nos autorités et de l’externe par la mauvaise foi de la communauté internationale.

3.     Les conséquences de ces crises alimentaires chroniques :
Il y a des conséquences économiques, politiques et sociales.

a)      Les conséquences économiques :
Ces crises alimentaires agissent directement sur l’économie du pays car du faite du déficit alimentaire on est obligé d’importer des vivres et souvent à des prix élevés, ce qui profite souvent à des commerçants de mauvaise foi qui augmentent encore les prix et du fait de la pauvreté des populations, ces dernières n’ont pas accès à ces vivres. L’État est donc obliger de racheter avec ces commerçants pour revendre à bas prix aux populations. Le libre jeu du marché et des prix s’accentue pendant ces périodes de crises. Il y a aussi l’endettement de l’État qui se trouve obligé de ratifier certaines traités ou de prendre certains engagement à la demande des pays donateur des aides.

b)     Les conséquences politiques :
On voit que ces crises entrainent le plus souvent des mouvements de contestations qui déstabilisent le régime en place qui perd de la confiance du peuple. L’État perd aussi sa crédibilité au détriment des organismes non gouvernementaux qui ont des politiques plus efficaces que celle de l’État .En fin l’État se toujours contraint d chercher ou de changer de politique pour pallier à ce phénomène avec souvent des projets pour piller l’argent du peuple, on peut citer le programme spéciale qui n’a rien donné, et aujourd’hui c’est la politique des 3N on attend de voir ce que cela donnera.

c)      Les conséquences sociales :
On assiste à l’exode des populations, à la vente de leurs terres et bétails juste pour trouver de quoi joindre les deux bouts. C’est la diminution de la population bien que voulu par beaucoup de politiques de l’État et de certains partenaires. C’est aussi l’humiliation pour beaucoup car c’est une honte pour certains de demander à manger ou d’être vu affamé entrain de mendier et c’est même cela que les médias impérialistes aiment montrés. En fin c’est la perte des bras valides, la perte de l’espoir chez beaucoup de population et cela renforce d’avantage les inégalités sociales.


Auteur : Moctar le panafricain bloggeur nigérien, administrateur du groupe jeunesse africaine sur Facebook.
Adresse du blog : jeunessafricaine.blogspot.com
Adresse mail : ahameyedmoctar@yahoo.fr


jeudi 1 décembre 2011

la cour pénale internationale :une cour pour juger les africains

       
L
a cour pénale internationale est régie par le traité de Rome qui a été adopté par 120 pays le 17 juillet 1998,et est entré en vigueur le 1 juillet 2002 avec la ratification de 60 pays. Ayant son siège à la Haye au Pays Bas la CPI a été officiellement crée pour juger les auteurs de de crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. Mais dans la réalité on a constaté que c’est une cour partiale, politisée et manipulée par certains lobbys et grandes puissances qui se prennent pour juges et parties à la foi. C’est bien normal qu’on constate que les dossiers africains sont plus d’actualité devant cette cour car elle est majoritairement composé de pays africains qui pour bénéficier sans doute de certains avantages comme l’aide publique au développement ont été obligés de ratifier le traité de Rome et beaucoup d’autres traités qui viendrons par la suite se retourner contre eux. Actuellement les dossiers d’actualités qui sont devant cette cour impérialiste sont dans leur majorité des dossiers africains. On peut citer entre autres le cas de l’Ouganda ou 5 mandats ont été délivré par la CPI à l’encontre des principaux dirigeants de l’armée de résistance du seigneur (LRA), le cas de la République démocratique du Congo ou Thomas Lubanga, Germain Katanga et Mathieu sont détenu par la cour. C’est aussi le cas du Soudan ou 4 mandats ont été lancés à l’encontre de M. Harun, Kushayb et le président Al Béchir, c’est aussi le cas de la Libye ou des mandats avaient été émis contre le défunt Kadhafi, son fils Saif Al-Islam et le chef des renseignements Senoussi. C’est aussi le cas de la Cote d’ivoire avec le mandat contre Laurent Gbagbo et très récemment sont transfert dans une cellule à la Haye. C’est le cas aussi de la Centrafrique, du Kenya pour ne citer que ceux-là. On constate aisément qu’il s’agit d’une cour qui juge les africains qui sont dans leur majorité des innocents. Si l’on revient sur le cas de la Libye et de la Cote d’ivoire il s’agit-là d’une ingérence flagrante dans ces pays qui se sont libérés du dictat des puissances impérialistes.
Cette cour est une cour qui n’est pas partiale car il y a beaucoup de crimes de par le monde en dehors de l’Afrique qui restent impuni. Selon l’article 5 du statut de Rome régissant la CPI, la cour a pour compétence de juger les auteurs de crimes de génocides, crime contre l’humanité, crimes de guerres, et les crimes d’agressions. À comprendre cet article et ses différentes interprétation on ne peut pas ne pas traduire Bush pour crime de guerre et crime contre l’humanité en Irak, en Afghanistan, on ne peut pas ne pas aussi juger Obama et Sarkozy pour crime de guerre, crime contre l’humanité et crime d’agression en Libye, en Côte d’ivoire, en  Afghanistan et en Somalie. Et s’il faut juger Laurent Gbagbo pour crime de guerre et crime contre l’humanité, il faut aussi juger Ouattara et Soro Guillaume pour les mêmes motifs car Gbagbo n’est pas celui qui a créé une rébellion, il n’a été qu’une victime. C’est le cas aussi en Libye dans la guerre qui a opposé le régime de Kadhafi aux puissances impérialistes, les rebelles du CNT et l’OTAN doivent répondre de leurs crimes. Il faudrait ainsi revoir cette justice internationale qui prend parti en fonction des intérêts des puissances impérialistes. Les africains doivent renoncés au traité de Rome et faire la promotion de nos institutions judicaires qui doivent être les seuls à traiter les affaires africaines. Il faut aussi ajouter que en jugeant les africains la CPI cherche à se faire une renommée, à mobiliser des ressources mais aussi à faire peur aux africains qui doivent rester dociles face aux grandes puissances. Nous ne saurons terminés notre article sans encore insister sur l’incompétence de la CPI pour juger les vrais criminels. Cette même cour qui avait émis un mandat contre Saif Al-Islam c’est cette même cour qui le laisse aujourd’hui entre les mains de ses ennemis qui finiront par le tuer comme son père. Et malgré tous ces ratés on nous parle de défense des droits de l’homme ou de justice internationale et d’un droit international qui s’avèrent être tous au service de la raison du plus fort et du plus riche.

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mercredi 23 novembre 2011

Pourquoi le CFA ?,pourquoi une dévaluation du CFA ?et quelles sont les conséquences liées a une dévaluation CFA ?



D
epuis un bon moment l’actualité sur les blogs et les réseaux sociaux reste dominée par cette rumeur qui court. Une rumeur selon laquelle le franc CFA sera encore dévalué. Il faut cependant rappeler l’origine du franc CFA, son l’influence sur l’économie africaine mais aussi proposer des alternances au franc CFA. Crée en 1939 et officialisé le 26 décembre 1945 le franc CFA était définit comme le franc des colonies françaises avant de devenir franc de la communauté africaine. En réalité c’est juste le nom qui avait changé car la France continue de contrôler cette monnaie partagée par l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo) et la CEMAC (Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo, Gabon, Guinée Équatorial, et le Tchad). La création du franc CFA dans ces anciennes colonies n’est que le maintien de la politique coloniale française qui vise à toujours maintenir l’Afrique au stade de la dépendance économique. C’est pourquoi la France tient beaucoup au maintien du Franc CFA dans ces pays pour étouffer l’économie africaine au besoin. Nous avons tous en mémoire la dévaluation du franc CFA en 1994. Une dévaluation qui avait couté cher aux populations africaines. La France contrôlant la monnaie des pays de la zone CFA décide de façon unilatérale de dévaluer la monnaie ou non. Et aujourd’hui que l’Europe se trouve frapper par une crise financière il y a de forte chance que la France dévalue encore le franc CFA, ce qui portera un coup dur à l’économie africaine qui avait été épargnée par la récession économique des mois antérieurs. Cela a été favorisé par la dépendance économique de l’UEMOA et de la CEMAC à travers leurs banques respectives la BCEAO et la BEAC, vis-à-vis de la banque de France qui est chargée de frapper la monnaie pour la zone CFA. Comment comprendre que c’est la France qui nous frappe notre monnaie ? Plus grave encore ces pays n’ont aucun pouvoir financier car aucunes décisions de la CEMAC, de l’UEMOA et de leurs banques ne peuvent être prises sans l’accord de la banque de France. Ainsi avec l’euro qui est une monnaie très forte le CFA ne peut que dépendre de l’euro qui est une monnaie qui dépend aussi des aléas économique et politique de l’Europe. C’est donc un risque et une erreur fatale que font ces pays de l’Afrique en utilisant encore le franc CFA coloniale comme monnaie. Voilà encore aujourd’hui avec une nouvelle dévaluation du CFA, l’histoire donne raison à Kadhafi qui a proposé aux africains la création d’une monnaie unique pour toute l’Afrique. Une monnaie dont la valeur serait liée à l’or. Certes dans le passé des pays comme le Mali, le Togo et la Guinée ont tentés de quitter cette zone mais ces pays se sont vu maintenu dans cette zone pour certains à cause de l’assassinat de leur président comme le Togo suite à l’assassinat de Sylvanus, pour d’autres comme la Guinée avec la mort de Sékou Touré….
Aujourd’hui c’est 50% de changes qui doivent être stockés sur le compte d’opération en France soit 12 milliards d’euro provenant de la BCEAO et de la BEAC. Et la France utilise cet argent pour rouler son économie en versant juste quelques intérêts à l’Afrique et cela aussi sous forme d’aide publique au développement. Malgré tous cela la France intervient encore dans l’administration de nos banques avec des postes d’administrateurs confiés à des français. C’est ça l’héritage colonial et les 50 ans d’indépendances qu’on nous chante alors même qu’on ne gère pas tout-seul notre économie. Avec toutes ces politiques politiciennes de la France qui ne visent que ses intérêts il n’est pas surprenant de la voir décider de dévaluer encore le franc CFA. Et cela avec le regard complice de nos dirigeants qui ne sentiront pas cette dévaluation. Une dévaluation qui rendra difficile la vie à nos populations qui doivent chaque jours lutter pour survire. C’est cela le pouvoir financier de quelques sionistes qui sont assis dans leur bureau et décident de quand, comment et où importer des crises financières. L’Afrique a l’occasion aujourd’hui de renoncer au payement de sa dette mais aussi d’abandonner le franc CFA qui est un signe de la continuité de la dépendance.

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dimanche 20 novembre 2011

Printemps arabes: inégalité dans le traitement des révoltes par les puissances impérialistes et leurs médiats



Le 17 décembre 2010 commença le printemps arabe en Tunisie, tous est parti de l’immolation d’un jeune commerçant dans la ville de Sidi Bouzid qui deviendra le berceau de la révolution jasmin. La révolution s’est vu gagnée peu à peu toute la Tunisie avec une grande répression du régime de Ben Ali qui avait face à lui un peuple désarmé et a jamais engager a le faire partir. Les révolutionnaires étaient organisés à travers les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter mais aussi par certains médiats impérialistes qui ne pouvant plus défendre le régime ont contribué à sa chute pour des raisons que l’avenir nous dira. C’est ainsi que de par la médiatisation de cette révolution tunisienne, l’Égypte sera aussi atteinte avec les mêmes scénarios ,manifestation pacifique à la place Tahrir, répression violente de la part du régime de Moubarak. Ces deux révolutions populaires feront tombées respectivement Zine el-Abidine Ben Ali au pouvoir depuis 23 ans ,puis Hosni Moubarak au pouvoir depuis 30 ans. C’est vrai que ces deux chefs d’États étaient plutôt favorable à la politique américaine et française mais il fallait soutenir médiatiquement et diplomatiquement ces peuples dans leur révolte pour pouvoir atteindre d’autres pays qui ne sont pas jusqu’à la sous contrôle des impérialistes. C’est  ainsi que le printemps gagnera la Libye, le Maroc, l’Algérie, la Syrie ,la Jordanie, l’Irak ,le Yémen ,le Bahreïn , l’Arabie Saoudite et le Koweït. Avant ces soulèvements populaires dans le monde arabe il faut souligner que l’origine de  ces mouvements a vu le jour en Iran ou les impérialistes à travers leurs médiats ont tentés de renverser le régime de Ahmadinejad lors du conflit post-électoral qui a vu sa réélection, heureusement que le régime était fort et organisé.
Il s’est par la suite avéré qu’il y a deux catégorie de révolution, une révolution voulue et entretenue par les puissances impérialistes comme la France, les USA et la Grand Bretagne,…mais aussi une révolution ou ces puissances n’avaient pas intérêt. Pour le premier cas il s’agit des pays comme la Libye, la Syrie, et l’Algérie qui doivent impérativement tomber pour des enjeux géopolitiques(garantir une faiblesse du monde arabe pour sécuriser Israël) et économiques (avoir une main mise sur toutes les richesses de ces pays pour faire blocus a l'émergence de la chine et développer leur économie avec la crise qui s'annonce). C’est pourquoi on a vu d’abord pour le cas de la Libye un fort tapage médiatique qui a conduit la chute et la mort de Kadhafi. Il y a eu un acharnement des médiats comme CNN,France24,RFI,Aljazira…sur le régime de Kadhafi qui a été accusé d’avoir réprimer avec violence les mouvements de contestation à Benghazi et au nom de la soit disant protection des civils l’ONU à voter la résolution de 1973 qui autorisa les troupes de l’OTAN à intervenir, mais en réalité avec une intervention qui a tué beaucoup de civil et détruit le pays et aujourd’hui encore les médiats impérialistes nous caches les vraies images de cette guerre. Plus grave ils vont jusqu’à monter de fausses images et vidéos pour tromper la vigilance de tout le monde. La guerre en Libye a avant tous été une guerre médiatique et il fallait à chaque fois vérifier la fiabilité des informations. Pour le cas de l’Algérie les médiats ont tentés de nourrir la révolte mais ont préférés lancer leur projecteur sur la Syrie pour permettre aux puissances impérialistes de faire tomber Bachar el-Assad et par la suite attaqué l’Iran qui se retrouvera isolé. Mais là encore malgré les tapages médiatiques ,les fausses images, vidéos et mauvaises interprétation toujours dans un sens qui les arrange, le régime syrien tient encore même s’il s'affaibli avec ces mois de crises. Dans tous ce contexte les médiats chantent que le peuple veut la démocratie alors même que c’est de force que cette démocratie est imposée, on qualifie les dirigeants de dictateurs sanguinaires alors même que les sanguinaires sont ceux qui attaquent des pays souverains.
S’agissant du deuxième cas il s’agit des révoltes dans des pays comme l’Arabie Saoudite ,Irak ,Yémen ,Koweït ,Jordanie ,Bahreïn ,Maroc… c’est des pays qui ont soit déjà accepter de partager leur pétrole ou qui n’en ont pas ou qui sont en général déjà sous contrôle. Et la quoi qu’en soit la répression il n’y a pas de civils à protéger et par conséquent pas de vote de résolution de 1973,ensuite pas de bombardements de l’OTAN. Dans ces pays les grands médiats impérialistes refusent de médiatiser les soulèvements qui du coup sont étouffés aussitôt commencés. Ici les médiats ne parlent pas de démocratie ni de dictateur sanguinaire car c’est des États bon élèves qui donnent leurs richesses  aux impérialistes.
Le comble c’est que des institutions comme la ligue arabe et même certaines populations arabes se font manipulés, instrumentaliser ,utiliser ,par les puissances impérialistes à travers certaines informations que leurs médiats diffusent. Comment comprendre un tel degré de naïveté qui pousse ces arabes à s’entretuer entre eux ou à accepter qu’une puissance étrangère vienne bombarder leurs frères.Les méditas prennent aujourd'hui position pour défendre toujours les intérêts des puissances impérialistes qui font toujours tourner a leur faveur toute situation qui se présente face a eux,il faut cas même saluer leur degré de puissance car voyons comment a travers leur médiats ils se sont accaparés des révolutions populaires et a quel point ils arrivent instrumentaliser les pays arabes et africains.Il y a déjà une prise de position si non comment comprendre laisser au pouvoir des régimes comme ceux de l'Arabie Saoudite ,du Burkina,du Cameroun,du Gabon,du Togo,du Qatar,du Yémen,qui sont pas plus démocratique que la Libye ou l'Algérie,....ceux sont tous des États dociles qui donnent leurs richesses et du coup ils faut les maintenir même s'ils ne pas démocratique.

Moctar le panafricain

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