samedi 8 décembre 2012

À Mr Issouffou Mahamadou ,président de la République du Niger

Objet :  Écouter le cris du peuple
Excellence Mr le président de la République recevez d’abord mes salutations à votre égard et votre famille et j’espère ensuite que vous jouissez d’un parfait état de santé.

En effet Mr le président nous avons décidés de vous écrire cette lettre pour vous interpeler sur des questions politiques, économiques, et sociales concernant notre pays car vous êtes celui à qui le peuple nigérien a fait confiance pour présider le destin de notre pays pour 5 ans. Sachez cependant avant d’aborder toutes ces questions que jamais dans l’histoire politique du Niger un président n’a suscité autant d’espoir que vous car vous savez bien que notre pays vient de loin avec les crises qu’il a traversé toutes ces années. Vous avez été élu sur la base de votre programme dont d’ailleurs vous étiez le seul candidat à en posséder un qui est bien détailler et chiffrer durant toutes les années de votre mandat. Nous n’avons pas besoin de rappeler ici les engagements que vous avez pris devant Dieu et le peuple nigérien car vous les connaissez mieux que quiconque.
Excellence Mr le président de la République sachez que vous êtes le dernier espoir des populations nigériennes parmi toute la classe politique qui a dirigé le Niger de la conférence nationale jusqu’à aujourd’hui et pour cela vous n’avez pas droit à l’erreur, et pour cela vous devriez être un chef d’État à l’écoute du peuple et à son service. Nous ne doutons pas un seul instant de votre amour pour la patrie, de vos efforts pour une renaissance du pays, pour une amélioration des conditions de vie de nos populations, pour un développement économique de notre pays, nous ne doutons pas de votre volonté de bien faire,…mais Mr le président les populations nigériennes dans leur majorité trouvent qu’il y a des ratés dans votre politique, elles trouvent également qu’après deux ans de gestion grand,chose n’a pas changer, elles trouvent que la vie est de plus en plus difficile, l’économie tourne au ralenti, l’éducation est au bas niveau, les populations trouvent que vous effectuer trop de sorties à l’extérieur qui coutent cher au pays, vous n’êtes pas en contact avec les populations en milieux rurales. Mr le président les populations dénoncent les incendies dans les marchés, le cout élever de la vie, et surtout des produits de première nécessité, les populations trouvent qu’il y a une élévation des taxes et impôts, les populations demandent une baisse des prix des hydrocarbures, les populations exigent plus de transparence dans l’exploitation des ressources naturelles, pétrole, uranium, or,…. Une révision des contrats dans l’intérêt du pays et une redistribution des revenues tirées de ces exploitations. Mr le président les populations nigériennes réclament un remaniement ministériel car beaucoup de vos ministres ne jouent pas pleinement leur rôle et manquent de charisme,certains de vos ministères sont responsables de la lenteur administrative que nous constatons aujourd'hui,votre premier ministre mérité le respect de tout les ministres et il doit jouer pleinement son rôle. Mr le président vous êtes celui en qui le peuple à confier un mandat de 5 ans vous avez des comptes à rendre au peuple sur toute votre gestion sur ce fait fi des alliances politiques car les populations nigériennes pensent que c’est cette alliance politique qui aujourd’hui vous bloque dans l’application de votre programme. Mettez les gens qu’il faut à la place qu’il faut et exiger un résultant à chaque ministre. Pour ce qui est de votre engagement dans la crise malienne les populations nigériennes dans leur majorité pensent qu’il ne faut pas trop s’afficher car cette crise risquerait d’attirer les djihadistes dans notre pays, il faut juste renforcer la sécurité à l’interne donner les moyens nécessaire au force de défense et de sécurité et miser sur les renseignements.
Enfin Mr le président les populations nigériennes trouvent que vous êtes mal informer et que c’est votre devoir de savoir ce que pense le peuple sur toute les questions qui touchent l’avenir de notre pays, vous devez faire extrêmement attention car beaucoup de gens avec vous ne sont là que pour préparer leur arrivée au pouvoir. Toute fois de bonne foi nous reconnaissons qu’il y a des avancées significatives sur certaines questions touchant les secteurs sociaux, il vous suffit juste de regagner la confiance du peuple mettre fin au clivage entre tazartchistes et anti-taartchés ,prôner l’union nationale, le nationalisme et le patriotisme dans toutes les régions du Niger et appeler chaque nigérien au travail car l’avenir de notre pays est une responsabilité pour tout un chacun de nous.

Cordialement Moctar le panafricain




samedi 18 août 2012

La nationalisation ou la privatisation quelles solutions pour l’économie africaine :

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REVA, Total, Elf, Orange, Shell, le pétrolier russe Lukoil, le gazier russe Gazprom, la société de textiles brésilienne Coteminas ou le fabricant chinois de matériel électronique TCI, Exxon Mobil, Texaco, SORAS, SOMINA… Ceux sont aujourd’hui de milliers de multinationales étrangères qui se sont installés sur le continent africains pour soit l’exploitation des ressources naturelles africaines à savoir l’or, le diamant, le pétrole, l’uranium, le gaz, le charbon, le phosphore, le bois, le cacao, le coton,…. Ces ressources sont exploitées par des compagnies étrangères qui réalisent de gros bénéfices au profit de leur pays et au fur et à mesure que les sous-sols africains sont vidés c’est au fur et à mesure que l’économie africaine s’effondre. Malgré toutes ces ressources naturelles l’Afrique reste économiquement pauvre. Quelles solutions alors pour relancer l’économie africaine ?
Définit comme ‘‘un transfert de la propriété privée à l’État’’, la nationalisation ou étatisation a été l’un des principaux facteurs de relance de l’économie de beaucoup de grandes puissances qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps. Après la première et la seconde guerre mondiale, l’Europe a connu une vague de nationalisation des secteurs stratégiques comme les banques, l’automobile, les grandes industries d’électricité, de gaz, les compagnies d’assurances et les compagnies de télécommunications. Ca été aussi le cas des pays communistes comme l’URSS qui a confisqué beaucoup de propriétés privées, des banques, des industries pétrolières sans compensation. Il y a aussi la Chine qui a procédé à une nationalisation massive entre 1949 et 1953. En fin, ça été aussi le cas des pays de l’Amérique du Sud comme le Venezuela, la Bolivie,… On constate aisément que toutes ces grandes puissances qui dominent aujourd’hui l’économie mondiale dans des cercles restreint comme G20 ou G7 ont dans le passé procéder à une vague de nationalisation des entreprises appartenant au domaine privé. Et aujourd’hui, il urge pour les pays africains de faire pareil pour relancer l’économie africaine. Car la nationalisation comporte un certains nombres d’avantages parmi lesquels nous avons l’accroissement du patrimoine de l’État et de la puissance publique, la réappropriation des ressources. Dans l’exploitation des ressources minières, l’Afrique tirera plus de bénéfice et elle reprendra le contrôle effectif des entreprises. Il y a aussi la planification économique qui permet à l’État d’avoir de grandes entreprises. Entreprises dans lesquelles l’État pourra mettre en œuvre ses propres politiques de développement et d’orientation de la production ou même le choix de la main d’œuvre. La nationalisation favorise aussi l’intérêt national car les bénéfices reviennent à la nation et non aux privés qui transfèrent le plus souvent ses bénéfices dans des banques européennes, américaines, ou asiatiques. Cela permet enfin à l’État d’avoir le monopole sur certains secteurs sociaux comme l’eau et l’électricité qui se trouvent être malheureusement privatiser dans certains pays africains.
S’agissant de la privatisation, qui est le transfert de propriété de la puissance publique vers le privé, elle apparait aujourd’hui comme étant l’un des facteurs qui nuit beaucoup à l’émergence économique de l’Afrique. La privatisation se trouve aujourd’hui d’actualité car les États africains sont dans l’incapacité de gérer les entreprises publiques. Et au risque de faire faillite ils sont contraints de privatiser ce qui d’ailleurs arrange beaucoup le système capitaliste et les puissances impérialistes qui le défendent. Nos États vont souvent jusqu’à privatiser des secteurs importants comme l’eau, l’électricité, la santé, l’école. Et cela avec beaucoup de conséquences pour les populations africaines majoritairement pauvres. Il est évident aujourd’hui que la politique de la privatisation a échouée en Afrique. Elle est quelque part responsable du blocage économique que connais aujourd’hui l’Afrique. Certes la nationalisation apparait comme une alternative à la privatisation pour sauver l’économie africaine mais il faut aussi des hommes courageux, compétents, nationalistes et patriotes pour appliquer ou imposer la nationalisation de ces grandes entreprises étrangères qui réalisent de gros bénéfices sur le dos de nos États.

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jeudi 2 août 2012

Visite d’Hilary signe d’une conquête de l’Afrique par les américains

La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a entamé mardi dernier une visite de 11 jours dans 6 pays africains(L’Afrique du Sud ,le Malawi ,L’Ouganda ,Le Sud soudan, Le Sénégal, et le Ghana) en commençant par le Sénégal où elle a été accueillis par le président nouvellement élus Macky Sall. Tous comme Sarkozy avec sa politique de France-Afrique elle a prononcé  un discours devant les autorités sénégalaises ,les représentants du peuple ,les étudiants,…à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Officiellement Hillary Clinton fait cette tournée diplomatique en Afrique pour trois raisons principales. La première raison c’est la démocratie en Afrique comme les États Unis d’Amérique ont des leçons à donner aux africains en matière de démocratie. La deuxième raison c’est le développement des relations commerciales entre l’Afrique et les USA et cela face au développement des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique qui mène une très bonne coopération avec les États africains dans le plus grand bonheur des populations africaines qui ont trop souffert face au capitalisme et impérialismes des grandes puissances .Et la troisième raison de cette visite c’est la sécurité en Afrique comme si les États Unis et leurs alliés ne sont pas responsables de l’insécurité qui règne aujourd’hui dans beaucoup de nos pays, (crise malienne, libyenne, conflit au Soudan, en Somalie ,au Congo….)
Ainsi après l’élection de Barack Obama un fils du continent noir à la tête de la super puissance beaucoup d’africains avaient cru à un changement mais ils oubliaient que ce fils du contient devrait avant tous servir les USA et que les États n’ont pas d’ami ils n’ont que des intérêts .Au lieu d’arranger les choses Obama a d’avantage compliquer les choses pour les africains avec ces guerres impérialistes contre le régime de Kadhafi qui voulait sortir l’Afrique de la dépendance avec son projet États Unis d’Afrique. Et aujourd’hui que les africains se sont tournés vers un nouveau partenaire beaucoup plus fiable la Chine ,il faut revenir recoloniser l’Afrique n’ont seulement pour bloquer son émergence mais aussi bloquer l’ émergence économique de la Chine qui se trouve être le partenaire numéro 1 de l’Afrique depuis 2009.Il s’agit aujourd’hui pour les américains de bloquer les échanges Sud-Sud pour assoir leur domination sur le monde car il faut le souligner que les américains sont dans des difficultés économique et doivent empêcher à la Chine de devenir la nouvelle super puissance en coupant l’acheminement des matières premières pour la Chine, matières premières dont à elle a véritablement besoin pour assoir son émergence .
On constate aisément que partout ou la Chine à  un intérêt les États Unis et leurs alliés sont en train de créer des troubles, c’est le cas de la guerre en Libye ,au Soudan ,en Syrie, au Mali, en Somalie ,et bientôt en Iran,….L’objectif pour les américains est d’isolé la Chine pour que son économie s’effondre. Et en Afrique cela a déjà commencé par l’attaque contre le régime de Kadhafi, la crise malienne qui finira par l’implantation des bases militaires américaines notamment avec le projet AFRICOM qui verra le jour au nom de la lutte anti-terrorisme et à partir de la contrôler tous les pays du Sahel(le Niger ,Mali, Mauritanie, Algérie, Libye, Tchad,…)qui se trouvent être des pays riches en pétrole, uranium ,or ,phosphore, gaz,…,pays qui se trouvent être également de grands partenaires de la Chine. Cette crise malienne ajoutons le qui est l’objectif caché de cette visite, car derrière ces islamistes du MUJAO qui occupe le nord du Mali il y a le Qatar qui est le bras armé des USA qui ne veulent pas voir la CDEAO intervenir pour véritablement créer le désordre et au nom de la lutte anti-terroriste les américains interviendront pour occuper le nord du Mali.
Il s’agit aujourd’hui pour les africains de véritablement prendre conscience des enjeux que constituent nos États qui sont pris entre une rivalité entre chinois et américains, même si ces deux États ne visent que leurs intérêts nous devons aussi visés nos intérêts et choisir de coopérer avec le plus offrant dans des échanges gagnant-gagnant .Démocratie ,commerce et sécurité  uniquement dans l’intérêt des américains voilà ce que signifie cette visite d’Hillary en Afrique, et la machine coloniale américaine est en marche depuis la chute de Kadhafi prenons garde face à l’impérialisme américain.

Hommage à Birgi Rafini

Sous un turban blanc se cache un petit homme, discret, intelligent, pragmatique, patriote, dynamique, patient, sage, un homme à l’écoute de tout le monde. Un petit homme physiquement, mais un petit homme dont la grandeur reste encore inégalée dans l’administration nigérienne. Le parcourt de l’homme est là pour justifier nos dires. N’avons-nous pas coutume de dire qu’il faut rendre à césar ce qui est à césar !

Touareg de la région d’Agadez, Birgi est née le 7 Avril 1953 à Iferouāne. De l’école primaire d’Iferouāne, à l’ENA de Niamey, à l’institut international d’administration publique de Paris, jusqu’à l’école national d’administration de France, Birgi Raffini connaitra un parcourt exceptionnel dans ses études. Après de grandes études l’homme au turban blanc et au boubou blanc traduisant la pureté et la sagesse, servira la nation nigérienne et la aussi avec un parcourt exceptionnel. Il occupera ainsi plusieurs fonctions dans l’administration nigérienne, Secrétaire Général de la préfecture de Diffa, Sous-préfet de Dosso et de Keita, secrétaire d’État à l’intérieur sous le régime d’Ali Saibou en 1987. Il est ensuite nommé secrétaire d’État à l’agriculture et à l’environnement.  Et le 15 juillet 1988 il devient ministre de l’Agriculture et de l’environnement. Président du conseil national de développement de Décembre 1989 à Aout 1991. Avec l’arrivée de Barré Maïnassara au pouvoir, il devient rapporteur général du Forum national pour le renouveau démocratique, puis rapporteur général du Conseil des sages. Il est nommé par la suite, Vice-président du conseil consultatif national mis en place par les putschistes en 1999. Apres avoir brillement servi l’administration nigérienne, de décembre 2004 à mai 2009, Birgi Raffini sera député-maire d'Iferouāne ; un retour au bercail pour défendre la cause des siens. Il sera ensuite quatrième vice-président de l’Assemblée national.

Le destin ayant frappé à sa porte, il rejoindra très vite le président Issouffou Mahamadou au PNDS Tarraya, car contre le projet Tazarctché de l’ex chef d’État  Tandja Mamadou qui voulait se maintenir au pouvoir. Et à la grande surprise générale, dès son élection, le président Issouffou le nommera premier ministre, chef du gouvernement. Le charisme de l’homme, sa sagesse, son honnêteté, sa discipline, son sens élevé de patriotisme, son engagement pour la nation nigérienne, son parcourt exceptionnel et sans dossier salle,… ont sans doute été les critères  qui ont guidés Issouffou vers ce choix. Et aujourd’hui contre toute attente, le temps a démontré à tous les nigériens que c’était un choix objectif car le Niger peut aujourd’hui compter sur un premier ministre exemplaire pour conduire la politique gouvernementale.

Dès sa déclaration de politique générale à la date du 16 juillet 2011, il a très vite convaincu le président de la République, les représentants du peuple et les partenaires extérieurs. À travers cette déclaration, son excellence Mr le premier ministre a touché tous les secteurs clefs pour une exécution du programme du président de la République. On peut citer entre autres la mise en place des institutions fortes et démocratiques, la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national, la relance de l’économie et la promotion de l’économie social à travers des investissements publique, assurance de  la sécurité alimentaire à travers l’initiative « 3N », L’accès à l’eau potable pour tous les nigériens, la création d’emplois pour les jeunes, le développement des infrastructures et de l’énergie pour ne citer que ceux-là.

Aujourd’hui Birgi peut être fier de présenter aux nigériens un bilan satisfaisant sur tous les engagements qu’il a pris. Cette marque de confiance qu’Issouffou a porté en lui, n’est pas un fait de hasard car le président passe peu de temps au pays, étant rassurer d’avoir laissé le pays entre de bonnes mains. Jamais l’homme n’a répondu aux provocations, jamais l’homme n’a insulté ou mi en prisons des journalistes ou citoyens qui le critiquent contrairement à beaucoup de premier ministre qui se sont succédés. Sa gestion de certaines questions difficiles comme la crise de Zinder, l’insécurité au nord, les luttes scolaires…, montrent combien ce petit homme, caché sous un turban blanc est un homme de paix, un médiateur, un homme qui sait convaincre, tous ce dont on a besoin pour être un bon leader. La mise en place d’un programme d’urgence pour accompagner les populations nigériennes traversant une crise alimentaire, montre combien Birgi met les populations démuni au cœur de ses préoccupations.

Un esprit saint dans un corps saint, Birgi incarne ce modèle de citoyen dont le Niger a besoin pour renaitre. Cependant le président doit lui laisser d’avantage des marges de manœuvres pour constituer une équipe à son image dans l’intérêt de tous les nigériens.

lundi 2 juillet 2012

Quelles solutions pour une sortie de crise au Mali ?

Affrontement entre le MNLA et les Islamistes, destruction des tombes et lieux sacrés, coup de fouets, remise en cause des libertés individuels, instabilité politique au sud, la crise malienne a aujourd’hui atteint un point de non-retour ou il y a véritablement urgence à agir. Il faut agir, agir pour résoudre cette crise avant qu’elle ne se répande chez les pays voisin du Mali comme le Niger, l’Algérie ou la Mauritanie. Face à la tournure actuelle des évènement, notamment avec les affrontements ayant opposés le MNLA et il islamistes, affrontement qui se sont soldés par une défaite du MNLA qui était obligé de quitter les villes permettant ainsi aux islamistes alliés des terroristes d’AQMI d’être les seuls maitres au nord du Mali ,les acteurs œuvrant pour la paix au Mali doivent être opportuniste. Il faut cependant agir en profitant de la division entre ces deux groupes qui étaient alliés au départ, deux groupes qui s’opposent par leurs idéologies, l’un défendant la création d’un État laïque basé sur la démocratie et l’autre un État islamiste basé sur la charia ce qui n’est pas du gout des populations malienne et de la communauté internationale.

Faut-il dialoguer ou faire la guerre ?et qui doivent être les acteurs de ce dialogue ou de cette guerre ?

Nous sommes aujourd’hui face à une situation où il faut d’abord épuisé toutes les voix de dialogue avant de songer à une option militaire. Et pour dialoguer il faut la mise en place d’une autorité effective à Bamako, une autorité qui pourra faire l’unanimité et engager la nation malienne vers sa destinée .Il faut exclure toute intervention de la CDEAO ,une intervention qui sera perçu au nord comme une occupation et au sud comme une atteinte à la souveraineté du Mali. Il faut cependant engager un dialogue avec le MNLA qui semble être le moindre mal pour le Mali et la sous –région. Un dialogue non pas pour accepter la création de l’État d’Azawad mais un dialogue pour que le MNLA et l’armée malienne soient dotés de logistiques conséquentes pour mettre hors d’état de nuire ces groupes islamistes ,et après discuter sur la suite des négociations qui doivent aller dans le sens d’une décentralisation poussée avec autonomie des régions ,gestion administrative et financière par les natifs de ses régions .Cette option semble la meilleur pour les maliens et les pays voisins car une montée de ces islamistes d’Ansar Dine et du MUJAO affectera les pays voisins car si jamais un État islamique voit le jour au nord du Mali, il aura de grande influence sur les pays voisins notamment avec la montée de Boko Haram du Nigéria qui circule déjà dans des pays comme le Niger .On assistera ainsi si rien n’est fait à temps à une somalisation ou afghanisation du Mali ou se développeront trafic de drogue et camps d’entrainement des terroristes. Notons que la CDEAO ou l’ONU doivent exclure toute option militaire avec ou sans le consentement de Bamako ,il faut d’abord dialoguer ,un dialogue avec le MNLA qui a été responsable de cette crise, et aujourd’hui que le territoire qu’il revendique se trouve être occupé par de nouveaux acteur est obligé de coopérer avec Bamako dans la mesure où il n’est pas la même idéologie que les islamistes.

dimanche 1 juillet 2012

Hommage Hamani Diori

                                              

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ère de l’indépendance nigérienne, Diori Hamani est née le 6 juin 1916 à Soudoure, un petit village situé à 12km de la capital Niamey. Premier président de la République du Niger, Diori Hamani est aussi le fondateur du parti progressiste nigérien (PPN) branche locale du rassemblement démocratique africain (RDA). L’homme a été également l’un des artisans de la francophonie avec la création de l’organisation internationale de la francophonie (OIF). Dès son accession au pouvoir, l’homme se lancera dans de grands chantiers dans son pays avec notamment la construction d’un aéroport international qui porte encore son nom. Routes, barrages, écoles, centres de santé, l’homme était sur tous les chantiers de développement qui servent encore aujourd’hui les populations nigériennes. Chef d’État charismatique, intelligent, dynamique et à l’écoute de son peuple, Diori Hamani a su se faire une place à l’échelle régionale et internationale. Chef d’État visionnaire, patriote et fidèle à ses engagements Diori Hamani était au service de son pays et non à son service ou celui des puissances impérialistes.
Mal compris à son époque, Diori Hamani traversera des périodes difficiles durant sa présidence avec notamment la sécheresse de 1974 qui avait été considérée comme étant la cause de la fin de son régime. Loin de la Diori Hamani sera très vite la cible des puissances impérialistes comme la France qui voulait continuée à avoir une main mise sur son ancienne colonie. Dans un élan patriotique et dans le souci de répondre aux besoins économique de son pays et les multiples attentes de ses populations Diori Hamani décida de mettre en valeur l’uranium du Niger qui était jusqu’à la à la merci de la France. Contre l’ingérence des puissances impérialistes dans les affaires internes de nos pays, le président Diori Hamani refusa de reconnaitre la cession du Biafra malgré les multiples pressions de la France. Ces deux actes, valorisation de son uranium et la question de la cession du Biafra, seront à l’origine du premier coup d’État militaire au Niger. Coup d’État qui reste à l’origine des difficultés que traverse le Niger, car Dieu seul sait l’avenir radieux que Diori préparait pour les nigériens. C’est le lieutenant-colonel Kountché qui sera choisi par les autorités françaises pour mettre fin au mandat de Diori Hamani qui a eu pour péché le simple fait d’avoir mis les intérêts de son pays en avant occultant ceux de la France. Le 15 Avril 1974 sera une date difficile pour beaucoup de nigériens soucieux de l’avenir du pays. Suite à ce que coup d’État Diori perdra un être cher pour lui, sa femme Aissata Diori une femme qui a fait preuve de grand courage lors de ces évènements. Une femme qui a toujours été au côté de son mari dans la construction du Niger. C’est ici aussi l’occasion de rendre un grand hommage à cette martyre. Diori sera emprisonné pendant 6 ans avant de rendre l’âme le 23 Avril 1989 à Rabat au Maroc. Le Niger regrette encore Diori, un président bâtisseur et rassembleur dévoué au service de son peuple.


dimanche 17 juin 2012

Les conséquence d’une intervention militaire dans le nord-mali :

    Nous avons atteint le point de non-retour dans la crise malienne. Dans cette confusion ou se mélange islamistes d’Ancar Dine, Mujoa, Taliban, Afghan, AQMI ,rebelles Touaregs du MNLA, CDEAO, Union africaine,…l’on ne sait plus que deviendra le Mali, jusqu’à ou s’arrêtera cette crise ,et quelles solutions faut-il envisager pour mettre fin à toute cette crise qui aujourd’hui désole toute la communauté africaine qui soutient le peuple malien dans cette dur épreuve.
Rappelons cependant que cette crise qui secoue aujourd’hui le Mali tire ces origines depuis la chute du régime de Kadhafi injustement attaquer et assassiner par une communauté international alléchée par l’odeur des ressources naturelles. C’est sous surveillance satellitaire américaine et française que les rebelles touareg du MNLA ont transités par le Niger avec d’importante quantité d’armes de dernière génération pillées dans les dépôts de Kadhafi. Aujourd’hui ces rebelles ayant infligés des défaites à l’armée malienne suite à la passivité du président ATT, contrôleraient tous le nord-mali ,ce qui a facilita l’émergence de nouveaux acteurs indésirables qui étaient déjà présent de façon discrète au nord(AQMI, Ancar Dine,…).Des islamistes ou des rebelles ont ne sait plus aujourd’hui qui fait la pluie et le beau temps car tous n’ont pas les même objectifs pour le nord-mali, mais ce qui est sûr ils ont combattu ensemble pour cette occupation et que les rebelles du MNLA auraient obtenu un soutien de la communauté internationale qui continue de garder le silence lorsqu’il s’agit des rebelles du MNLA mais commence avec la tournure actuelle des choses par réagir surtout face à la montée islamiste.

Les origines et les acteurs de cette crise étant identifiés alors quelles sont les solutions qui sont envisagées aujourd’hui ?

Après quelques tentatives des autorités maliennes avec l’option militaire ,qui s’est soldée par un échec, après la prise du pouvoir par le capitaine Sanago qui voulait joué au Rambo en se lancer dans la reconquête du nord, ce qui avait au contraire faciliter l’avancée des rebelles, après la nomination d’un président de transition(Dincounda Traoré)aussi pacifique que ATT ,après quelques médiations du Burkina Faso, de l’Algérie et de la Mauritanie ,aujourd’hui c’est la CDEAO et l’Union Africaine qui se saisissent de cette crise après que les choses se soient compliqués .Dans des prises de positions sans mesure des conséquences la CDEAO avec à sa tête un homme arrivé au pouvoir par les armes semble mettre en avant l’option militaire pour arriver au bout de cette crise. Il faut de passage souligner que le conseil de sécurité des Nations-Unies s’est abstenu à deux reprises pour le vote d’une résolution permettant une intervention militaire, demandons-nous alors quelles sont les réelles motivations du conseil de sécurité. C’est ainsi que depuis le Samedi 16 la CDEAO réunie à Abidjan a décidé de faire bientôt intervenir un contingent militaire de 3 300 hommes dont le Niger ,le Nigéria et le Sénégal donneront les plus gros effectifs, pour accompagner la transition et pour reconquérir le nord-mali entre les mains des rebelles du MNLA et des islamistes d’Ancar Dine.

Cependant si cette intervention voit le jour quelles seront les conséquence non seulement pour le Mali, mais aussi pour les pays ayant intervenu dans cette opération ?

Une intervention militaire de la CDEAO au Mali entrainera non seulement des divisions au sein de l’armée malienne mais aussi au sein de la classe politique ,car il faut le souligner il y va de la souveraineté du Mali, il y va de la légitimité des autorités malienne qui vont autorisés  cette intervention dans la mesure ou pour une bonne partie des populations malienne le capitaine Sanago doit conduire la transition et non Dincounda Traoré imposer par la CDEAO. Une intervention militaire de la CDEAO trouvera sur le terrain une fusion armée entre tous les groupes opérant dans le nord-mali, et il faut souligner la capacité militaire et la maitrise du terrain de ces islamistes et rebelles .Même les américains ou français en Afghanistan, au Pakistan,…n’ont pas pu mettre fin à cette montée djihadiste. L’armée de la CDEAO risque de se faire massacrée comme celle du Mali avec le massacre de Aguelhok qui a démoralisé les troupes maliennes. Plus grave encore c’est ce que les populations civils maliennes(les femmes, les enfants, les personnes,…)seront prisent au piège dans cette guerre qui s’annonce car aujourd’hui les rebelles et islamistes sont installés dans les villes et vivent avec les populations, certains iront jusqu’à dire que c’est un génocide qui est en préparation car comment l’armée de la CDEAO comprendra qui est rebelle ou islamiste ou qui ne l’a pas et cette guerre partira pour durer des années.
Avec tous ce temps écouler ces groupes rebelles et islamistes ont désormais une maitrise total du nord et ont mis en place des stratégies pour accueillir l’armée de la CDEAO et cela présente des risques pour tous les pays voisins ou les pays qui interviendrons. Si nous prenons par exemple le cas du Niger pays très proche du Mali, dont le président Issouffou Mahamadou fait preuve de zèle excessif en insistant sur une intervention militaire rapide, les conséquences seront nombreuses. Avec sa prise de position Issouffou expose le Niger car envoyé un gros contingent au Mali pour combattre les rebelles et les islamistes c’est faire du Niger un ennemi de ces acteurs qui voudront en retour lancer des offensives contre le Niger et ces intérêts au niveau des frontières, et aujourd’hui il n’ y a aucun doute que ces groupes sont en contact avec des groupes au Niger car le Mali et le Niger ont toujours connu des mouvements de rébellion et qu’au Niger il existe toujours les mêmes mécontentements au sein des populations touareg qui peuvent profiter de l’occasion pour se lancer aussi dans l’aventure pour faire aboutir leur revendication datant ou peuvent se lancer par solidarité aux rebelles touareg du Mali. La cote d’ivoire et le Niger ou le Burkina ne vivrons pas de la même façon les conséquences de cette intervention ,car même la question des réfugiés maliens n’est pas vécu de la même façon dans tous les pays de la CDEAO ,tous les pays de la CDEAO qui font frontière avec le Mali subirons de prêt les conséquences de cette option militaire. Et il faut ajouter à cette crise une crise alimentaire qui tous les pays du Sahel.

Quelles sont alors aujourd’hui les solutions envisageables pour une sortie de crise pacifique ?

Pour une sortie de sortie de crise pacifique et sans conséquences pour le Mali et les pays voisins ,il faut aujourd’hui impérativement miser beaucoup sur le dialogue ,un dialogue d’abord entre les maliens pour mettre en place des autorités consensuelles qui feront l’unanimité et qui conduirons de façon objective la transition. Ces nouvelles autorités doivent engager des pourparlers avec tous les occupants du nord(rebelles, islamistes et la population),pour définir une ligne pacifique de sortie de crise .Les nouvelles autorités doivent aller jusqu’à proposer un processus de décentralisation poussée ou accorder véritablement une réelle autonomie mais sans cession du territoire, elles peuvent aller jusqu’à organiser un référendum pour consulter le peuple. L’option militaire ne doit être envisager que lorsque toutes les voix de dialogues auraient été épuisées. C’est d’abord une solution à la malienne et c’est lorsque cela ne donne rien qu’il faut que la CDEAO s’efface et donner place à l’Union africaine qui est un cadre panafricain beaucoup plus influent pour engager aussi des négociations jusqu’à épuisement de toutes les issus possibles. Et en fin si l’option militaire s’impose il faudrait que ça soit les forces maliennes qui envisagent cette option avec à l’appui un renforcement de leur logistique et des couvertures aériennes mais sans une présence militaire étrangère sur le sol malien.

Moctar le panafricain

Moctar Le Panafricain vous souhaites la bienvenue sur le blog jeunesse africaine,un blog pan-africaniste pour l'Afrique et par la jeunesse africaine pour être au cœur de l'actualité africaine et internationale.