jeudi 2 août 2012

Hommage à Birgi Rafini

Sous un turban blanc se cache un petit homme, discret, intelligent, pragmatique, patriote, dynamique, patient, sage, un homme à l’écoute de tout le monde. Un petit homme physiquement, mais un petit homme dont la grandeur reste encore inégalée dans l’administration nigérienne. Le parcourt de l’homme est là pour justifier nos dires. N’avons-nous pas coutume de dire qu’il faut rendre à césar ce qui est à césar !

Touareg de la région d’Agadez, Birgi est née le 7 Avril 1953 à Iferouāne. De l’école primaire d’Iferouāne, à l’ENA de Niamey, à l’institut international d’administration publique de Paris, jusqu’à l’école national d’administration de France, Birgi Raffini connaitra un parcourt exceptionnel dans ses études. Après de grandes études l’homme au turban blanc et au boubou blanc traduisant la pureté et la sagesse, servira la nation nigérienne et la aussi avec un parcourt exceptionnel. Il occupera ainsi plusieurs fonctions dans l’administration nigérienne, Secrétaire Général de la préfecture de Diffa, Sous-préfet de Dosso et de Keita, secrétaire d’État à l’intérieur sous le régime d’Ali Saibou en 1987. Il est ensuite nommé secrétaire d’État à l’agriculture et à l’environnement.  Et le 15 juillet 1988 il devient ministre de l’Agriculture et de l’environnement. Président du conseil national de développement de Décembre 1989 à Aout 1991. Avec l’arrivée de Barré Maïnassara au pouvoir, il devient rapporteur général du Forum national pour le renouveau démocratique, puis rapporteur général du Conseil des sages. Il est nommé par la suite, Vice-président du conseil consultatif national mis en place par les putschistes en 1999. Apres avoir brillement servi l’administration nigérienne, de décembre 2004 à mai 2009, Birgi Raffini sera député-maire d'Iferouāne ; un retour au bercail pour défendre la cause des siens. Il sera ensuite quatrième vice-président de l’Assemblée national.

Le destin ayant frappé à sa porte, il rejoindra très vite le président Issouffou Mahamadou au PNDS Tarraya, car contre le projet Tazarctché de l’ex chef d’État  Tandja Mamadou qui voulait se maintenir au pouvoir. Et à la grande surprise générale, dès son élection, le président Issouffou le nommera premier ministre, chef du gouvernement. Le charisme de l’homme, sa sagesse, son honnêteté, sa discipline, son sens élevé de patriotisme, son engagement pour la nation nigérienne, son parcourt exceptionnel et sans dossier salle,… ont sans doute été les critères  qui ont guidés Issouffou vers ce choix. Et aujourd’hui contre toute attente, le temps a démontré à tous les nigériens que c’était un choix objectif car le Niger peut aujourd’hui compter sur un premier ministre exemplaire pour conduire la politique gouvernementale.

Dès sa déclaration de politique générale à la date du 16 juillet 2011, il a très vite convaincu le président de la République, les représentants du peuple et les partenaires extérieurs. À travers cette déclaration, son excellence Mr le premier ministre a touché tous les secteurs clefs pour une exécution du programme du président de la République. On peut citer entre autres la mise en place des institutions fortes et démocratiques, la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national, la relance de l’économie et la promotion de l’économie social à travers des investissements publique, assurance de  la sécurité alimentaire à travers l’initiative « 3N », L’accès à l’eau potable pour tous les nigériens, la création d’emplois pour les jeunes, le développement des infrastructures et de l’énergie pour ne citer que ceux-là.

Aujourd’hui Birgi peut être fier de présenter aux nigériens un bilan satisfaisant sur tous les engagements qu’il a pris. Cette marque de confiance qu’Issouffou a porté en lui, n’est pas un fait de hasard car le président passe peu de temps au pays, étant rassurer d’avoir laissé le pays entre de bonnes mains. Jamais l’homme n’a répondu aux provocations, jamais l’homme n’a insulté ou mi en prisons des journalistes ou citoyens qui le critiquent contrairement à beaucoup de premier ministre qui se sont succédés. Sa gestion de certaines questions difficiles comme la crise de Zinder, l’insécurité au nord, les luttes scolaires…, montrent combien ce petit homme, caché sous un turban blanc est un homme de paix, un médiateur, un homme qui sait convaincre, tous ce dont on a besoin pour être un bon leader. La mise en place d’un programme d’urgence pour accompagner les populations nigériennes traversant une crise alimentaire, montre combien Birgi met les populations démuni au cœur de ses préoccupations.

Un esprit saint dans un corps saint, Birgi incarne ce modèle de citoyen dont le Niger a besoin pour renaitre. Cependant le président doit lui laisser d’avantage des marges de manœuvres pour constituer une équipe à son image dans l’intérêt de tous les nigériens.

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