samedi 18 août 2012

La nationalisation ou la privatisation quelles solutions pour l’économie africaine :

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REVA, Total, Elf, Orange, Shell, le pétrolier russe Lukoil, le gazier russe Gazprom, la société de textiles brésilienne Coteminas ou le fabricant chinois de matériel électronique TCI, Exxon Mobil, Texaco, SORAS, SOMINA… Ceux sont aujourd’hui de milliers de multinationales étrangères qui se sont installés sur le continent africains pour soit l’exploitation des ressources naturelles africaines à savoir l’or, le diamant, le pétrole, l’uranium, le gaz, le charbon, le phosphore, le bois, le cacao, le coton,…. Ces ressources sont exploitées par des compagnies étrangères qui réalisent de gros bénéfices au profit de leur pays et au fur et à mesure que les sous-sols africains sont vidés c’est au fur et à mesure que l’économie africaine s’effondre. Malgré toutes ces ressources naturelles l’Afrique reste économiquement pauvre. Quelles solutions alors pour relancer l’économie africaine ?
Définit comme ‘‘un transfert de la propriété privée à l’État’’, la nationalisation ou étatisation a été l’un des principaux facteurs de relance de l’économie de beaucoup de grandes puissances qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps. Après la première et la seconde guerre mondiale, l’Europe a connu une vague de nationalisation des secteurs stratégiques comme les banques, l’automobile, les grandes industries d’électricité, de gaz, les compagnies d’assurances et les compagnies de télécommunications. Ca été aussi le cas des pays communistes comme l’URSS qui a confisqué beaucoup de propriétés privées, des banques, des industries pétrolières sans compensation. Il y a aussi la Chine qui a procédé à une nationalisation massive entre 1949 et 1953. En fin, ça été aussi le cas des pays de l’Amérique du Sud comme le Venezuela, la Bolivie,… On constate aisément que toutes ces grandes puissances qui dominent aujourd’hui l’économie mondiale dans des cercles restreint comme G20 ou G7 ont dans le passé procéder à une vague de nationalisation des entreprises appartenant au domaine privé. Et aujourd’hui, il urge pour les pays africains de faire pareil pour relancer l’économie africaine. Car la nationalisation comporte un certains nombres d’avantages parmi lesquels nous avons l’accroissement du patrimoine de l’État et de la puissance publique, la réappropriation des ressources. Dans l’exploitation des ressources minières, l’Afrique tirera plus de bénéfice et elle reprendra le contrôle effectif des entreprises. Il y a aussi la planification économique qui permet à l’État d’avoir de grandes entreprises. Entreprises dans lesquelles l’État pourra mettre en œuvre ses propres politiques de développement et d’orientation de la production ou même le choix de la main d’œuvre. La nationalisation favorise aussi l’intérêt national car les bénéfices reviennent à la nation et non aux privés qui transfèrent le plus souvent ses bénéfices dans des banques européennes, américaines, ou asiatiques. Cela permet enfin à l’État d’avoir le monopole sur certains secteurs sociaux comme l’eau et l’électricité qui se trouvent être malheureusement privatiser dans certains pays africains.
S’agissant de la privatisation, qui est le transfert de propriété de la puissance publique vers le privé, elle apparait aujourd’hui comme étant l’un des facteurs qui nuit beaucoup à l’émergence économique de l’Afrique. La privatisation se trouve aujourd’hui d’actualité car les États africains sont dans l’incapacité de gérer les entreprises publiques. Et au risque de faire faillite ils sont contraints de privatiser ce qui d’ailleurs arrange beaucoup le système capitaliste et les puissances impérialistes qui le défendent. Nos États vont souvent jusqu’à privatiser des secteurs importants comme l’eau, l’électricité, la santé, l’école. Et cela avec beaucoup de conséquences pour les populations africaines majoritairement pauvres. Il est évident aujourd’hui que la politique de la privatisation a échouée en Afrique. Elle est quelque part responsable du blocage économique que connais aujourd’hui l’Afrique. Certes la nationalisation apparait comme une alternative à la privatisation pour sauver l’économie africaine mais il faut aussi des hommes courageux, compétents, nationalistes et patriotes pour appliquer ou imposer la nationalisation de ces grandes entreprises étrangères qui réalisent de gros bénéfices sur le dos de nos États.

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jeudi 2 août 2012

Visite d’Hilary signe d’une conquête de l’Afrique par les américains

La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a entamé mardi dernier une visite de 11 jours dans 6 pays africains(L’Afrique du Sud ,le Malawi ,L’Ouganda ,Le Sud soudan, Le Sénégal, et le Ghana) en commençant par le Sénégal où elle a été accueillis par le président nouvellement élus Macky Sall. Tous comme Sarkozy avec sa politique de France-Afrique elle a prononcé  un discours devant les autorités sénégalaises ,les représentants du peuple ,les étudiants,…à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Officiellement Hillary Clinton fait cette tournée diplomatique en Afrique pour trois raisons principales. La première raison c’est la démocratie en Afrique comme les États Unis d’Amérique ont des leçons à donner aux africains en matière de démocratie. La deuxième raison c’est le développement des relations commerciales entre l’Afrique et les USA et cela face au développement des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique qui mène une très bonne coopération avec les États africains dans le plus grand bonheur des populations africaines qui ont trop souffert face au capitalisme et impérialismes des grandes puissances .Et la troisième raison de cette visite c’est la sécurité en Afrique comme si les États Unis et leurs alliés ne sont pas responsables de l’insécurité qui règne aujourd’hui dans beaucoup de nos pays, (crise malienne, libyenne, conflit au Soudan, en Somalie ,au Congo….)
Ainsi après l’élection de Barack Obama un fils du continent noir à la tête de la super puissance beaucoup d’africains avaient cru à un changement mais ils oubliaient que ce fils du contient devrait avant tous servir les USA et que les États n’ont pas d’ami ils n’ont que des intérêts .Au lieu d’arranger les choses Obama a d’avantage compliquer les choses pour les africains avec ces guerres impérialistes contre le régime de Kadhafi qui voulait sortir l’Afrique de la dépendance avec son projet États Unis d’Afrique. Et aujourd’hui que les africains se sont tournés vers un nouveau partenaire beaucoup plus fiable la Chine ,il faut revenir recoloniser l’Afrique n’ont seulement pour bloquer son émergence mais aussi bloquer l’ émergence économique de la Chine qui se trouve être le partenaire numéro 1 de l’Afrique depuis 2009.Il s’agit aujourd’hui pour les américains de bloquer les échanges Sud-Sud pour assoir leur domination sur le monde car il faut le souligner que les américains sont dans des difficultés économique et doivent empêcher à la Chine de devenir la nouvelle super puissance en coupant l’acheminement des matières premières pour la Chine, matières premières dont à elle a véritablement besoin pour assoir son émergence .
On constate aisément que partout ou la Chine à  un intérêt les États Unis et leurs alliés sont en train de créer des troubles, c’est le cas de la guerre en Libye ,au Soudan ,en Syrie, au Mali, en Somalie ,et bientôt en Iran,….L’objectif pour les américains est d’isolé la Chine pour que son économie s’effondre. Et en Afrique cela a déjà commencé par l’attaque contre le régime de Kadhafi, la crise malienne qui finira par l’implantation des bases militaires américaines notamment avec le projet AFRICOM qui verra le jour au nom de la lutte anti-terrorisme et à partir de la contrôler tous les pays du Sahel(le Niger ,Mali, Mauritanie, Algérie, Libye, Tchad,…)qui se trouvent être des pays riches en pétrole, uranium ,or ,phosphore, gaz,…,pays qui se trouvent être également de grands partenaires de la Chine. Cette crise malienne ajoutons le qui est l’objectif caché de cette visite, car derrière ces islamistes du MUJAO qui occupe le nord du Mali il y a le Qatar qui est le bras armé des USA qui ne veulent pas voir la CDEAO intervenir pour véritablement créer le désordre et au nom de la lutte anti-terroriste les américains interviendront pour occuper le nord du Mali.
Il s’agit aujourd’hui pour les africains de véritablement prendre conscience des enjeux que constituent nos États qui sont pris entre une rivalité entre chinois et américains, même si ces deux États ne visent que leurs intérêts nous devons aussi visés nos intérêts et choisir de coopérer avec le plus offrant dans des échanges gagnant-gagnant .Démocratie ,commerce et sécurité  uniquement dans l’intérêt des américains voilà ce que signifie cette visite d’Hillary en Afrique, et la machine coloniale américaine est en marche depuis la chute de Kadhafi prenons garde face à l’impérialisme américain.

Hommage à Birgi Rafini

Sous un turban blanc se cache un petit homme, discret, intelligent, pragmatique, patriote, dynamique, patient, sage, un homme à l’écoute de tout le monde. Un petit homme physiquement, mais un petit homme dont la grandeur reste encore inégalée dans l’administration nigérienne. Le parcourt de l’homme est là pour justifier nos dires. N’avons-nous pas coutume de dire qu’il faut rendre à césar ce qui est à césar !

Touareg de la région d’Agadez, Birgi est née le 7 Avril 1953 à Iferouāne. De l’école primaire d’Iferouāne, à l’ENA de Niamey, à l’institut international d’administration publique de Paris, jusqu’à l’école national d’administration de France, Birgi Raffini connaitra un parcourt exceptionnel dans ses études. Après de grandes études l’homme au turban blanc et au boubou blanc traduisant la pureté et la sagesse, servira la nation nigérienne et la aussi avec un parcourt exceptionnel. Il occupera ainsi plusieurs fonctions dans l’administration nigérienne, Secrétaire Général de la préfecture de Diffa, Sous-préfet de Dosso et de Keita, secrétaire d’État à l’intérieur sous le régime d’Ali Saibou en 1987. Il est ensuite nommé secrétaire d’État à l’agriculture et à l’environnement.  Et le 15 juillet 1988 il devient ministre de l’Agriculture et de l’environnement. Président du conseil national de développement de Décembre 1989 à Aout 1991. Avec l’arrivée de Barré Maïnassara au pouvoir, il devient rapporteur général du Forum national pour le renouveau démocratique, puis rapporteur général du Conseil des sages. Il est nommé par la suite, Vice-président du conseil consultatif national mis en place par les putschistes en 1999. Apres avoir brillement servi l’administration nigérienne, de décembre 2004 à mai 2009, Birgi Raffini sera député-maire d'Iferouāne ; un retour au bercail pour défendre la cause des siens. Il sera ensuite quatrième vice-président de l’Assemblée national.

Le destin ayant frappé à sa porte, il rejoindra très vite le président Issouffou Mahamadou au PNDS Tarraya, car contre le projet Tazarctché de l’ex chef d’État  Tandja Mamadou qui voulait se maintenir au pouvoir. Et à la grande surprise générale, dès son élection, le président Issouffou le nommera premier ministre, chef du gouvernement. Le charisme de l’homme, sa sagesse, son honnêteté, sa discipline, son sens élevé de patriotisme, son engagement pour la nation nigérienne, son parcourt exceptionnel et sans dossier salle,… ont sans doute été les critères  qui ont guidés Issouffou vers ce choix. Et aujourd’hui contre toute attente, le temps a démontré à tous les nigériens que c’était un choix objectif car le Niger peut aujourd’hui compter sur un premier ministre exemplaire pour conduire la politique gouvernementale.

Dès sa déclaration de politique générale à la date du 16 juillet 2011, il a très vite convaincu le président de la République, les représentants du peuple et les partenaires extérieurs. À travers cette déclaration, son excellence Mr le premier ministre a touché tous les secteurs clefs pour une exécution du programme du président de la République. On peut citer entre autres la mise en place des institutions fortes et démocratiques, la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national, la relance de l’économie et la promotion de l’économie social à travers des investissements publique, assurance de  la sécurité alimentaire à travers l’initiative « 3N », L’accès à l’eau potable pour tous les nigériens, la création d’emplois pour les jeunes, le développement des infrastructures et de l’énergie pour ne citer que ceux-là.

Aujourd’hui Birgi peut être fier de présenter aux nigériens un bilan satisfaisant sur tous les engagements qu’il a pris. Cette marque de confiance qu’Issouffou a porté en lui, n’est pas un fait de hasard car le président passe peu de temps au pays, étant rassurer d’avoir laissé le pays entre de bonnes mains. Jamais l’homme n’a répondu aux provocations, jamais l’homme n’a insulté ou mi en prisons des journalistes ou citoyens qui le critiquent contrairement à beaucoup de premier ministre qui se sont succédés. Sa gestion de certaines questions difficiles comme la crise de Zinder, l’insécurité au nord, les luttes scolaires…, montrent combien ce petit homme, caché sous un turban blanc est un homme de paix, un médiateur, un homme qui sait convaincre, tous ce dont on a besoin pour être un bon leader. La mise en place d’un programme d’urgence pour accompagner les populations nigériennes traversant une crise alimentaire, montre combien Birgi met les populations démuni au cœur de ses préoccupations.

Un esprit saint dans un corps saint, Birgi incarne ce modèle de citoyen dont le Niger a besoin pour renaitre. Cependant le président doit lui laisser d’avantage des marges de manœuvres pour constituer une équipe à son image dans l’intérêt de tous les nigériens.

Moctar le panafricain

Moctar Le Panafricain vous souhaites la bienvenue sur le blog jeunesse africaine,un blog pan-africaniste pour l'Afrique et par la jeunesse africaine pour être au cœur de l'actualité africaine et internationale.